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lundi 24 février 2020

Notre-Dame de Paris

La dernière fois où je suis allée à Paris, début janvier, je me suis rendue comme à chacun de mes déplacements dans la capitale devant la cathédrale Notre-Dame dont le parvis n'était toujours pas accessible. Je m'étais fait la remarque que je n'ai jamais lu le roman de Victor Hugo, "Notre-Dame de Paris" et j'ai envisagé de le faire. Depuis hier, c'est presque chose faite puisque je suis allée acheter l'ouvrage en librairie. J'ai un livre en cours de lecture, d'autres livres en attente, donc je ne sais pas encore dans combien de temps je m'offrirai ce plaisir mais en tout cas, ce matin, l'envie de "croquer" la cathédrale m'est venue, ou plutôt revenue car j'y avais déjà songé sans pour autant mettre ma pensée en action. Il faut dire que les bâtiments, les perspectives, l'architecture et moi, c'est tout un poème. Aha, il ne suffit pas de savoir tenir et manier un crayon pour qu'une image se projette fidèlement sur le papier ! Enfin bref, ce matin, mue par je ne sais quelle audace, je me lance. J'attrape une feuille de papier épais, couleur blanc écru, un crayon, et je fouille dans mes archives photos numérisées pour en trouver une à mon goût. Février 2019. J'y étais, seule sur le parvis (non, pas seule, il y avait foule car il faisait beau ce jour-là), avec mon téléphone portable et j'ai pu prendre des photos de qualité suffisante pour pouvoir les afficher sur mon écran de PC et me mettre au travail. Des traits de crayon, beaucoup de traits de crayon, puis je repasse dessus à l'aide d'un pigment liner noir fin (0.4) de chez Staedler. Le rendu me convient, noir sur écru c'est plutôt pas mal. Ensuite, j'ai eu envie de coloriser certaines parties à l'aquarelle. Là je ne sais pas si j'ai eu raison d'utiliser à la base un papier écru. Les couleurs rendent moins bien que sur un papier blanc et le blanc écru sous le scanner donne une drôle de teinte. (ajout du 26 février : maintenant qu'elle l'a reçu, je peux écrire que ce croquis aquarellé était destiné à mon amie Ambre. J'ai refait le lendemain deux plus petits croquis, sur papier blanc, et j'insère à la fin de mon article une vue des trois dessins juxtaposés).

Surfant ensuite sur le net à la recherche d'informations sur cette cathédrale, je suis tombée sur un site qui m'a beaucoup plu, et je vous en ai rapporté les extraits qui m'intéressaient et vous donne le lien pour que vous puissiez à votre tour y aller et vous abreuver de culture. La suite en dessous de mon dessin.

Sketch sur papier écru et aquarelle Marie K.
détail refait à part sur papier blanc ordinaire
Voici donc ce que j'ai rapporté du site PLUME D'HISTOIRE, de Marie Petitot

31 janvier 1831. Victor Hugo met un point final au manuscrit de Notre-Dame de Paris. Il a presque deux ans de retard sur l’échéance demandée par son éditeur parisien, Charles Gosselin. Qu’importe : Le 16 mars, le roman est mis en vente en deux volumes et la version finale sans retranchement sera publiée l’année suivante. Si les personnages de Quasimodo, Frollo et Esméralda soulèvent des controverses, tout le monde est conquis par la véritable héroïne de ce roman : la cathédrale Notre-Dame !
Hugo met son style alerte et sa richesse de langage au service d’éblouissantes descriptions qui font renaître la cathédrale, palpitante de vie :
Il est, à coup sûr, peu de plus belles pages architecturales que cette façade où, successivement et à la fois, les trois portails creusés en ogive, le cordon brodé et dentelé des vingt-huit niches royales, l’immense rosace centrale flanquée de ses deux fenêtres latérales […], la haute et frêle galerie d’arcades à trèfle qui porte une lourde plate-forme sur ses fines colonnettes, enfin les deux noires et massives tours avec leurs auvents d’ardoise, parties harmonieuses d’un tout magnifique […] ; vaste symphonie en pierre, pour ainsi dire ; œuvre colossale d’un homme et d’un peuple […], sorte de création humaine, en un mot, puissante et féconde comme la création divine dont elle semble avoir dérobé le double caractère : variété, éternité.
En ce milieu du XIXème siècle, la cathédrale Notre-Dame est en piteux état. Pillée puis laissée à l’abandon depuis la Révolution, utilisée mais non restaurée sous l’Empire, elle menace ruine. Les parisiens ont pris l’habitude de passer devant cet édifice à moitié effondré sans s’émouvoir et presque sans y prêter attention. L’auteur de génie qu’est Victor Hugo se montre sensible à l’état d’abandon dans lequel se trouve la cathédrale :
Il est difficile de ne pas soupirer, de ne pas s’indigner devant les dégradations, les mutilations sans nombre que simultanément le temps et les hommes ont fait subir au vénérable monument.
Son roman remet l’édifice sous le feu des projecteurs et suscite un engouement immédiat de la part du public. La période du Moyen-Âge et l’architecture gothique, tenues pour périmées depuis le XVIIIème siècle, enflamment l’imaginaire des lecteurs et révolutionnent le goût. La cathédrale, à nouveau, fascine. Ce regain d’intérêt s’accompagne d’une prise de conscience de la nécessité de sauvegarder ce monument en péril au cœur de Paris. L’objectif de Victor Hugo, qui souhaitait redonner du sens au lieu, est atteint : son roman est le meilleur plaidoyer en faveur de sa restauration !
Cet écrit qui reste un chef-d’œuvre de la littérature française du XIXème siècle est donc aussi l’un des premiers gros succès en faveur de la sauvegarde du patrimoine.
Une campagne de restauration est confiée à l’architecte Viollet-le-Duc dans les années 1840…

mes trois croquis juxtaposés

10 commentaires:

  1. C'est un bel hommage que tu rends à cette cathédrale qui a bien souffert! J'aimais bien cette place qui grouillait toujours d'un monde cosmopolite. Il y régnait une atmosphère particulière. Victor Hugo a su la rendre célèbre. Souhaitons lui de renaître prochainement !

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    1. Merci Daniel 😃
      En janvier, devant les palissades, une affiche annonçait la réouverture de l'accès au parvis en mars prochain. J'espère que c'est vrai et qu'ils tiendront les délais. Bel après-midi à toi. Amicales bises

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  2. Bonjour Marie, je suis contente de n'avoir pas pu passer sur ton blog avant ce matin, car ainsi lorsque j'ai trouvé ton aquarelle dans ma boîte aux lettres hier, la surprise a été totale! Surprise et plaisirs mêlés, car comme toi j'adore ce monument de Paris.
    Après avoir passé l'aquarelle tu as eu un doute concernant l'utilisation d'un papier écru plutôt qu'un papier blanc, pour moi il n'y a pas de doute à avoir car je trouve le rendu vraiment réussi. Tu m'as d'ailleurs bien fait sourire avec ta modestie légendaire en disant que ce n'est pas ta "master peace" ;-)
    Flattée suis-je d'en être l'heureuse destinataire et maintenant possesseuse.
    Je m'apprête à t'écrire en mp et d'ici là, je te fais de gros gros bisous. Merci infiniment pour ce cadeau qui me touche beaucoup!

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    1. Je sais que tu aimes énormément Notre-Dame et non loin la fontaine Saint Michel 😃 Donc je n'ai pas choisi ce croquis aquarellé par hasard.
      Dis-moi, j'ai vraiment écrit "master peace" ou c'est toi qui fais un lapsus 😁 ? C'est peut-être moi qui ai fait ce lapsus en t'écrivant... Peace, ça va tellement bien avec ce que je ressens devant Notre-Dame 🙏
      Gros bisous et bonne journée Ambre. 🌈🌞

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    2. Ah, ah! Je viens de vérifier! j'ai fait un sacré lapsus! Mais finalement, "master peace" va très bien avec les aquarelles que tu m'envoies,car toujours je ressens une sorte de... comment dire, de sérénité en découvrant ce que tu peins pour moi (si j'avais pu mettre "pour moi" en italique, je l'aurais fait).
      Tu sais que je commence à avoir une sacrée galerie de tes peintures? Elles ne rentrent pas toutes sur une seule photo! :-)
      Encore merci Marie. Ma journée est excellente avec ce cadeau + ton mail que je viens de lire!
      Gros bisous à toi

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    3. Tant mieux, ressentir la paix ou le bien-être devant un dessin (quel qu'il soit) est que l' "artiste" a atteint son objectif ;-)
      Oui, c'est bien "pour toi" que je peins ce que je t'envoie. Quand je réalise un dessin ou une peinture pour quelqu'un, tout le long de la réalisation je suis en genre de communion avec la personne. Je ne sais pas expliquer cela. Je ne dessine pas en me demandant après coup "c'est pour qui celui-là ?". Parfois, c'est pour personne et ça termine dans un carton ou un cahier dans le fond d'une armoire.
      Je suis contente si j'ai pu contribuer un peu au fait que ta journée soit bonne. Gros bisous Ambre.
      PS : j'avais donc bien écrit "master piece" :-D))))

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  3. Bravo Marie,un travail d'artiste ,Ambre doit être ravie.
    Quel don tu as ma Marie,
    c'est formidable.
    Jamais tu ne te lasses et tu as une patience exceptionnelle.
    Passe une belle soirée ,ainsi que Ambre ,
    je vous embrasse ,toutes les deux ,Nadine.

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    1. Oui Nadine, Ambre a beaucoup aimé et en a même fait un superbe article sur son blog.
      Tu as reçu la tienne, selon le message que tu m'as adressé et bien entendu tu peux la mettre sur ton blog toi aussi.
      Quant à la 3eme, elle est partie chez Bé qui l'aura à son retour.
      Merci pour ta visite et tes compliments. Gros bisous 😘

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  4. Un grand merci Marie, j'ai bien reçu ta belle enveloppe.C'est toujours un réel plaisir d'accueillir une tes aquarelles.J'ai bien de la chance de faire partie de tes correspondantes( que je salue au passage).
    Ton croquis aquarellé de Notre-Dame est superbe.
    Je te souhaite une bonne semaine .Bisous

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    1. Merci Chantal pour ta visite et pour tes quelques mots.
      Bonne semaine à toi également :-) Je t'embrasse.

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Merci pour votre visite et pour votre commentaire. A bientôt