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jeudi 25 octobre 2018

Reflet Vert - acrylique sur carton

Si vous aimez le flou et le mystère,
Voilà qui devrait vous plaire.
Plus question de peupliers et de vent
Qui soufflant dans les feuilles aux reflets d'argent
Semble vouloir vous faire penser
A une foule en train de murmurer.
De reflets pourtant il s'agit,
Puisque voici Monet visible à l'Orangerie,
Un détail de l'un de ses panneaux,
Modestement surgi sous mes pinceaux.

Acrylique sur carton Marie K - d'après "Reflet Vert", détail panneau de gauche Claude Monet à l'Orangerie, Paris
Et voici un petit cadeau inattendu que je m'empresse d'ajouter ce matin (samedi 27 octobre)
https://oeilavues.blogspot.com/2018/10/une-acrylique-de-marie-k.html

mardi 23 octobre 2018

De peupliers en peupliers... en écho à mon amie Ambre

Suite à l'article de mon amie Ambre (voir ici), j'ai eu envie de retrouver l'aquarelle des peupliers dont elle nous parle. Par le fait, j'ai retrouvé deux aquarelles réalisées la même année (2016) et représentant des peupliers. Je me posais hier la question de savoir si l'étymologie du mot peuplier était liée à  peuple (les gens). Il semblerait que oui et je viens de trouver un article plutôt intéressant sur cet arbre. En voici trois extraits et voici le lien (ici) si vous avez envie de lire l'article dans son intégralité. 

"Il existe plusieurs interprétations possibles du nom « peuplier » qui vient du latin populus et signifie « peuple ». On a dit que c'était parce que, chez les Romains, on le plantait dans les lieux publics. D'autres veulent que ce soit parce qu'il était extrêmement populaire (de populeir, « qui appartient au peuple »), notamment chez les Celtes qui lui vouaient un véritable culte. Mais celle que je préfère est la suivante : le bruissement que font ses feuilles au moindre souffle de vent rappelle le bruit confus d'une foule. [...]

Construit pour supporter les températures froides, le peuplier baumier, notre principale espèce indigène, est le seul arbre feuillu qui puisse être planté dans les villages du nord. Quant au peuplier faux-tremble, il s'accommode des sols les plus pauvres et prend rapidement possession des terrains ravagés par le feu et, par là, freine l'érosion du sol.[...]

Au printemps et au début de l'été, l'écorce interne du peuplier baumier est épaisse, sucrée et juteuse, si bien qu'elle a été beaucoup consommée par les Amérindiens. On la préférait à toute autre, au point qu'on n'hésitait pas à la manger sur place. Les plus généreux rapportaient les surplus d'écorce au campement pour en faire une sorte de dessert en la mélangeant à de la graisse de poisson-chandelle ou à une autre huile".

aquarelle Marie K. D'après reproduction photo d'une toile de Claude Monet

aquarelle Marie K. D'après une photo envoyée par mon amie Ambre




dimanche 21 octobre 2018

De clochers en clochers

C'est amusant car je ne me souvenais pas du tout avoir fait ce genre de peinture, une aquarelle presque monochrome et dans le flou artistique le plus total. Je l'ai retrouvée cette nuit sur mon blog Miscellaneous et j'ai dû télécharger l'image car elle ne figure nulle part dans mes fichiers numérisés. Elle date de janvier 2013 donc elle a été numérisée. Sans doute l'ai-je effacée, non satisfaite de ce travail. C'est drôle, car aujourd'hui - ou est-ce lié au brouillard de ma nuit d'insomnie ? - je l'aime beaucoup. Elle m'intrigue et me plaît tout à la fois.
Aquarelle Marie K. janvier 2013
https://readingsewingandhandiwork.blogspot.com/2013/01/pact-au-petit-matin-en-reponse-anne.html
Et, curiosité du cheminement souterrain de l'esprit, retrouver ou même trouver cette aquarelle m'a donné envie de ressortir quelques représentations d'églises que j'ai faites dans le passé, notamment celle de Vittel. En rédigeant cet article - vous vivez un grand moment de direct - je viens de prendre conscience que ma première version de l'église de Vittel (huile sur toile) était une version floue, presque monochrome, que certains s'accordaient à trouver jolie et que personnellement je n'aimais pas, j'avais envie de couleurs, de touches précises, lumineuses. Je l'ai donc refaite, corrigée, modifiée, puis cette toile est partie chez un ami à Paris et quelques années plus tard il me l'a rapportée en me disant "Tiens, tu pourras repeindre dessus, récupérer la toile". Cet ami était architecte, on peut comprendre son jugement sur ma façon d'avoir bâti cette église. Bref, terriblement blessée, j'ai jeté cette toile dans une poubelle de la rue où j'habitais alors, avec une ou deux autres toiles. J'avais de surcroît d'autres blessures et la poubelle a vu passer énormément de choses.
Et ce qui est encore plus curieux, c'est que cette église de Vittel que j'avais totalement occultée (elle aussi), je l'ai revue en vrai il y a une dizaine de jours. Sans préméditation. Le pur hasard des faits et événements.
Cette église, lors d'une étape dans mon chemin de transformation, ou plutôt la photo de la toile qui a terminé au milieu des ordures ménagères, j'avais tenté de la restaurer, lui redonner vie. (elle n'était plus là mais son image était là). Et je vais vous montrer ce que j'en avais fait (décembre 2004).


En dessous, l'église de Vittel photographiée le 10 octobre dernier en milieu d'après-midi

                             

Et puisque nous sommes dans les églises, voici deux autres représentations d'églises, toutes deux à l'aquarelle. L'une est scannée, l'autre est une photocopie couleur de l'original que j'ai ensuite scannée. A l'époque, pas d'APN, pas d'internet, pas de blogs, ... 

Aquarelle Marie K. Eglise romane de la petite ville où je vivais alors.

Aquarelle Marie K. Année 2000, en été me semble-t-il.

samedi 20 octobre 2018

Claude et Vincent

Puisque je n'ai rien peint depuis un bon moment, autant parler des autres.
Je commence par Claude Monet, une toile que ma fille Bé a prise récemment en photo à Bordeaux, au musée des Douanes. Il s'agit d'une des versions de la cabane des douaniers. "Cabane des douaniers, effet d'après-midi", 1882. Huile sur toile 57 x 85 cm.
Sous la photo de la toile, la carte postale qu'elle m'a adressée le même jour et représentant cette même toile. Ce n'est pas selon moi ce que Claude Monet a peint de plus remarquable mais c'est un Monet donc il a une grande valeur marchande.

Cabane des douaniers, effet de l'après-midi. HST Claude Monet
Cabane des douaniers, effet du matin. HST Claude Monet

Concernant Vincent Van Gogh, voici la première et la quatrième de couverture de la meilleure biographie sur Vincent que j'aie pu lire jusqu'à présent. Non romancée, non affabulatrice, et pourtant très touchante et très poignante puisqu'au fil des pages on apprend à connaître l'homme Vincent, le fils, le frère, l'ami qu'il a été, depuis sa naissance jusqu'à sa mort. On comprend aussi son parcours de peintre, comment là où il aurait pu réussir modestement et gagner sa vie, il s'est obstiné et acharné car il était à la recherche de quelque chose de plus grand, de plus puissant. Comment il a été écrasé par quelqu'un qu'il admirait beaucoup et s'est mis à douter de lui-même et de sa peinture. Comment ce quelqu'un qu'il admirait tant (Gauguin) s'est attribué post-mortem les progrès de Vincent. Comment ses rêves ont volé en éclats. Comment il avait repris vie et goût de la vie à Auvers-sur-Oise où pourtant il terminera ses jours prématurément.
Outre un peintre avant-gardiste et puissant, il était un écrivain hors pair, un lecteur passionné par les grands auteurs, certains classiques et d'outre-Manche, mais aussi contemporains de son époque. Il possédait une culture inouïe, une finesse d'analyse et de réflexion. C'est en tout cas ce qu'en peu de mots je peux dire avoir appris/compris en lisant cette biographie.


Pour le moment, le concernant, il me reste à lire le magnifique ouvrage illustré que ma fille Bé m'a rapporté du MoMA de New-York (voir ici. Si je n'ai pas poursuivi le blog "visites au musée" c'est tout simplement qu'il n'a pas vraiment trouvé amateurs). 


Habituellement, concernant mes lectures, je les publiais plutôt (lorsque j'éprouvais le besoin ou l'envie d'en parler) sur un autre de mes blogs, Miscellaneous. Mais étant donné qu'il s'agit ici essentiellement de peinture, je trouve qu'elles ont leur place sur mon blog de peintures.

Et pour ceux ou celles qui ont envie de culture, voici un lien vers France Culture où vous pouvez réentendre le volet 5 d'une émission consacrée aux lettres (extraits de certaines lettres) de Vincent à son frère Théo. Les quelques lettres sont superbes et magnifiquement lues. Attention, la narration de fin de l'émission comporte des erreurs mais bon, tant de choses fausses ayant été dites et écrites sur Vincent qu'on pourra faire une fois de plus l'impasse sur les inexactitudes. Voici le lien vers l'émission radiophonique : https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/lecture-des-lettres-de-vincent-van-gogh-a-son-frere-theo-0